ENTREPRENDRE

Comment choisir le bon statut juridique pour votre entreprise ?

Créer une entreprise est une aventure entrepreneuriale que vous pouvez choisir de réaliser seul ou entre associés. En France, plusieurs statuts juridiques sont conçus pour aider les entrepreneurs à lancer leur structure. Opter pour le bon statut juridique n'est pas un choix facile. Talenteed vous propose un panorama des critères à retenir pour trouver la forme juridique vous convenant. Bénéficiez d'une analyse de chaque statut avec ses avantages pour vous lancer dans votre activité.

Marteau de juge posé sur une table avec une personne signant des documents juridiques.

Derniers changements le 26/03/2025

Quels sont les critères à retenir pour choisir le bon statut juridique et créer votre entreprise ?

Selon la nature de votre projet entrepreneurial, vous devez choisir un statut juridique. Il est important de réaliser ce choix sur la base d'informations complètes. Talenteed vous accompagne pour découvrir les enjeux du statut juridique.

Quel impact sur le fonctionnement de l'entreprise ?

Dans vos démarches de création d'entreprise, la sélection du statut juridique est stratégique. Elle implique des conséquences sociales et fiscales. La gestion comptable et la gestion administrative sont impactées. Chaque statut dispose de ses avantages et de ses inconvénients.

Entreprendre avec des associés ou seul ?

Pour choisir le bon statut juridique, il importe de déterminer combien d'associés comptera votre entreprise. Vous pouvez entreprendre seul ou avec plusieurs associés. Selon la situation, le statut et le mode de gestion sont soumis à des évolutions. Le montant de votre patrimoine et de vos apports au capital social sont déterminants.

Créer une société à plusieurs est intéressant pour des raisons économiques et patrimoniales. Mettre en commun ses compétences et ses connaissances est une solution de synergie stratégique. Compléter ses talents permet de réduire les risques au lancement d'une entreprise. La SARL et la SAS sont les deux statuts à privilégier dans le cadre d'une association entre entrepreneurs.

Les entrepreneurs souhaitant entreprendre seuls peuvent se tourner vers trois statuts :

  • L'entreprise individuelle (EI) ;
  • La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) ;
  • L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).

La micro-entreprise, une déclinaison de l'EI, offre une véritable simplication dans les démarches de création et de gestion quotidienne. Elle est une solution intéressante pour les entrepreneurs souhaitant tester leur modèle économique ou obtenir un complément de revenu à une activité salariée.

Le régime social de l'entrepreneur

Le régime social est important pour le gérant. Vous avez le choix entre celui d'assimilé salarié ou de travailleur non salarié (TNS). Les cotisations sociales évoluent en fonction des statuts. Talenteed vous propose de découvrir la répartition des régimes à travers un tableau récapitulatif :

Régime général de la Sécurité sociale des salariés

  • Les gérants minoritaires ou égalitaires d'une SARL ;
  • Les présidents d'une SAS ou d'une SASU.

Régime général de la Sécurité sociale des indépendants

  • Les entrepreneurs individuels ;
  • Les gérants majoritaires d'une SARL ;
  • L'associé unique d'une EURL.

Le régime fiscal de l'entreprise et de l'entrepreneur

Le régime fiscal définit le mode d'imposition de l'entreprise. Les bénéfices de l'entreprise peuvent assujettis à :

  • l'impôt sur le revenu (IR) ;
  • l'impôt sur les sociétés (IS).

Le régime d'imposition est soumis à des obligations et des évolutions selon le statut juridique retenu par les entrepreneurs. Il est important de consulter un expert-comptable pour vous aiguiller dans le choix de votre régime fiscal. Ce dernier est primordial pour concevoir votre business plan.

L'auto-entrepreneur dispose d'un régime micro-fiscal très intéressant. Il est conditionné à des plafonds de chiffre d'affaires :

  • Activités de vente de marchandises, de vente à consommer sur place, de fiourniture de logement (hors location meublée) : 188 700 euros.
  • Prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC) : 77 700 euros.
  • Location de meublés de tourisme : 15 000 euros.

Le micro-entrepreneur jouit d'une franchise en base de TVA sur la base de plafonds de chiffre d'affaires hors taxe et annuels :

  • Pour les ventes de marchandises : 91 900 euros avec un seuil majoré à 101 000 euros.
  • Pour les prestations de services : 36 100 euros avec un seuil majoré à 39 100 euros.

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Quels sont les différents statuts juridiques ?

Si vous souhaitez créer votre entreprise, il existe différents statuts possibles entre l'entreprise individuelle, les sociétés unipersonnelles et les sociétés à responsabilité limitée.

Les entreprises individuelles

L'entreprise individuelle (EI) permet à un entrepreneur d'exercer en nom propre une activité. La gestion de l'EI présente des avantages par rapport aux sociétés classiques. Les formalités de création sont simplifiées. Il n'y a pas besoin de rédiger de statuts ni de publier une annonce dans un journal officiel. L'entreprise individuelle peut se décliner en micro-entreprise, présentant une véritable flexibilité opérationnelle grâce au régime micro-fiscal et micro-social.

Les sociétés unipersonnelles

Les sociétés unipersonnelles peuvent prendre deux formes :

  • La SASU : Société par actions simplifiées unipersonnelles ;
  • L'EURL : Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée.

La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est constituée d'un associé unique. Le président désigné est l'associé unique. Pour une SASU et une SAS, le capital social minimum est d'un euro. L'associé unique d'une société unipersonnelle a une responsabilité limitée à la hauteur de leurs apports en capital. Le patrimoine personnel est séparé du patrimoine professionnel.

Une entreprise à responsabilité limitée (EURL) dispose du même fonctionnement qu'une SARL, mais avec un seul associé. Ce dernier est reconnu comme étant le gérant, mais peu déléguer cette fonction à un salarié Le capital social est au minimum d'un euro.

Les SASU et les EURL doivent déclarer un siège social et publier dans un journal d'annonces légales (JAL) chaque changement intervenant dans leurs statuts, régissant le fonctionnement de leur structure.

La SARL et la SAS

Pour une SAS, Société par actions simplifiée, le nombre d'associés maximum est illimité. Elle est gérée par un président et un conseil d'administration. Son fonctionnement est déterminé par les statuts juridiques. Il s'agit d'une personne morale ou physique. Le dirigeant est assimilé salarié.

Le nombre d'associés au sein d'une SARL, Société à responsabilité limitée, est au maximum de 100 personnes. Les associés d'une SARL sont des personnes physiques. Il peut y avoir plusieurs gérants. Quant au dirigeant, il dispose du régime social de travailleur non salarié (TNS).

Pour la SAS et la SARL, le montant minimum du capital sociale est d'un euro. La responsabilité des associés est limitée aux apports. L'imposition de la SAS et de la SARL se réalise sur la base de l'impôt sur les sociétés (IS). Toutefois, pour les cinq premiers exercices, il est possible d'opter pour l'imposition sur le revenu (IR).

La création d'une SARL ou d'une SAS impose :

  • le dépôt d'un capital social auprès d'une banque ou d'un notaire ;
  • la déclaration d'un siège social ;
  • la publication d'un avis dans un journal d'annonces légales (JAL).

La Société civile immobilière (SCI)

La société civile immobilière (SCI) se compose au minimum de deux personnes, physiques ou morales. Il est impératif de rédiger des statuts détaillant ses règles de fonctionnement. Elle dispose d'un siège social et d'un capital social au minimum d'un euro.

Une société civile immobilière est constituée pour gérer des biens immobiliers. Elle peut se présenter comme la solution idéale pour la gestion d'un bien en famille. Chaque associé détient des parts sociales de la SCI. Le système d'imposition retenu peut être celui sur le revenu (IR) ou celui sur les sociétés (IS).

Se lancer à son propre compte est une belle aventure entrepreneuriale. La création d'une entreprise nécessite d'effectuer une analyse complète de chaque statut juridique. Ce dernier influe sur l'organisation comptable et administrative ainsi que sur le régime fiscal et social de l'entreprise. Talenteed vous accompagne dans votre projet de création avec des conseils sur mesure.